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نظرية جديدة للتعلم : النظرية الاتصالية Le connectivisme

نظرية جديدة للتعلم : النظرية الاتصالية Le connectivisme

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Le connectivisme : apprendre, c’est un processus de connexions


La place prédominante des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne a permis le développement par George Siemens et Stephen Downes du modèle dit « connectivisme ». En effet, ce modèle interroge le processus de l'apprentissage à l'ère du numérique, dans un monde connecté en réseaux : l’interaction permise par les réseaux et la connexion permanente entraînent le développement constant de nouvelles connaissances. Guité (2004) caractérise ce modèle comme un modèle d’apprentissage qui reconnaît les bouleversements sociaux occasionnés par les nouvelles technologies, lesquelles font en sorte que l’apprentissage n’est plus seulement une activité individualiste et interne, mais est aussi fonction de l’entourage et des outils de communication dont on dispose.


Plus précisément, George Siemens a établi des principes inhérents à la mise en œuvre de sa théorie (Duplàa et Talaat, 2011) :

Des nœuds spécialisés et des sources d’information : « Un nœud représente les informations, données, sentiments, images, etc. Lorsque les apprenants sont connectés à un nœud spécialisé, ce nœud, dans le réseau, augmente leur propre compétence et le réseau tout entier tire profit de la mise à niveau de ce nœud. L’apprentissage serait ainsi le processus de connexions au sens large, englobant les connexions neuronales, les connexions entre les hommes, les ordinateurs, mais aussi l’interconnexion entre les différents champs de savoirs (Siemens, 2006). »

La notion sociétale : « le connectivisme souligne l’importance de la présence sociale à travers la création et le maintien des réseaux d’apprenants qui apprennent les uns des autres autant que d’autres membres de l’espace. Les activités des apprenants se reflètent dans leurs contributions sur les outils du web. La présence sociale est conservée et encouragée par les commentaires, contributions, et les idées des apprenants qui ont déjà participé dans le réseau et l’ont enrichi par leurs interactions (Anderson et Dron, 2011). »

La diversité des opinions : « l’apprentissage et la connaissance résident dans la diversité des opinions. La valeur de la diversité est une fonction de l’apprentissage dans le connectivisme : plus les opinions varient, plus le réseau est diversifié et plus cet espace sera efficace (Siemens, 2006). »

Le contrôle de l’apprentissage : « l’un des éléments dominants dans le connectivisme est l’intégration contrôlée par l’utilisateur. Les logiciels permettent à l’utilisateur d’avoir un contrôle beaucoup plus élevé sur son contenu et la manière de l’appréhender (Siemens, 2006). »

L’apprentissage peut résider dans des systèmes non humains : « le savoir peut se trouver dans plusieurs modèles différents – que ce soit tout simplement sous forme de base de données ou dans la distribution de la représentation qui traverse un espace complet (Siemens, 2004). La prise de décision ainsi que l’obtention des connaissances précises et mises à jour sont ce vers quoi tendent toutes les activités d’apprentissage connectivistes. »


Ainsi, l’apprentissage collaboratif, en réseau, est de rigueur selon le modèle connectiviste. Il insiste sur la primauté des connexions et suggère que la compréhension de l’apprentissage se trouve dans la compréhension de comment et pourquoi les connexions se forment.
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